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PHASE 1

LE TOURISME DES JEUNES HANDICAPES

 

RESUME DE LA PROPOSITION

En effet, si le tourisme de santé est devenu un standard de consommation médicale pour quelques personnes handicapées, " le voyage pour le plaisir " ne leur est que très rarement accessible.

Pour réaliser cette étude, AIDÉTOUS a mobilisé une équipe multidisciplinaire composée d’un économiste de la santé et d’un socio-économiste professionnel du tourisme. Afin de renforcer et de compléter ses compétences, elle sollicite l’appui d’EVAL, société spécialisée en évaluation dans le domaine de la santé et en épidémiologie.

 

OBJECTIFS DE L’ETUDE

Rendre le voyage accessible aux personnes handicapées

  1. Aboutir à des actions pour améliorer l’accès des handicapés au tourisme
  2. Mettre en évidence les lacunes de l’offre en matière de tourisme destinée aux personnes handicapées
  3. Mettre en évidence les besoins et les attentes des personnes handicapés en matière de tourisme

 

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

  • Le tourisme international est en pleine croissance : selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, le nombre de touristes est passé de 25 à 620 millions entre 1950 et 1998, avec une estimation de l’ordre de 1,5 milliards pour 2020. Mais ces chiffres ne concernent quasiment que des personnes bien portantes.

PROPOSITION

Afin de répondre à ces questions, nous proposons de réaliser une étude en 4 volets (suivie de la proposition de voyage pour 100 handicapés), qui permettrait de dresser un panorama relativement complet de l’"offre " et des " besoins " dans le domaine du tourisme des personnes handicapées.

Les problématiques étant très spécifiques de l’âge des personnes et du type de handicap (en particulier, handicap physique ou mental), nous proposons de centrer notre étude sur les jeunes handicapés (enfants et adolescents). Différentes raisons peuvent justifier ce choix :

  • tous handicaps confondus, les jeunes handicapés sont relativement nombreux,
  • ils ressentent une " envie de bouger " très forte
  • leurs possibilités de tourisme conditionnent fortement le tourisme de leur famille (parents, frères et sœurs), d’où une répercussion large sur le tourisme en général,
  • leur jeune âge en fait certainement une population plus dynamique et moins " fataliste " que leurs aînés ; d’autre part, on peut penser que des habitudes prises en matière de tourisme à cet âge auront un réel retentissement sur leur tourisme à l’âge adulte.

Ces jeunes handicapés nous semblent donc constituer une population à privilégier dans le développement d’un tourisme spécifique. Dans l’étude, trois types de handicaps seront abordés : le handicap moteur, le handicap mental et le handicap sensoriel (surdité, cécité).

Les 4 volets de l’étude seraient les suivants :

1. Un état des lieux des institutions concernées par le tourisme des handicapés, la législation en vigueur et les programmes mis en place.

2. Un état des lieux des associations et centres de prise en charge existant, de leurs programmes et de leurs actions.

Ces deux volets doivent permettre de décrire les structures et associations actives dans le domaine, ainsi que les actions menées pour aider les personnes handicapées à accéder au tourisme. Il doit dresser un tableau de l’existant à la fois qualitatif (type d’actions…) et quantitatif (nombre de places proposées…) et peut être réalisé à partir de documents existants et d’entretiens avec des personnes actives dans le domaine.

3. Une enquête auprès des jeunes handicapés et/ou de leurs parents, " cibles " et " usagers " potentiels des actions et des structures existantes ou à développer. Les handicapés seraient contactés par l’intermédiaire d’associations. L’enquête serait réalisée par autoquestionnaire et permettrait de décrire :

  • la proportion de ces handicapés qui a accès au tourisme et leur type de tourisme : structures (centres spécialisés ou structures " classiques "), moyen de transport, accompagnement,
  • les difficultés rencontrées (obstacles " techniques ", accessibilité, problème d’intégration, efficacité des aménagements spécifiques…),
  • leurs sources d’information (associations de malades, médecins généralistes organismes spécialisés, tours opérateurs " classiques ", revues spécialisées, bouche à oreille, office du tourisme…),
  • leurs besoins et leurs attentes en terme de tourisme, les aspects à améliorer (moyens de transport, infrastructures d’accueil, accessibilité des lieux culturels comme les musées, les expositions, organisation d’activités spécifiques…).

4. Une enquête auprès des tours-opérateurs, agences de voyage, grands groupes hôteliers, compagnies aériennes. Cette enquête viserait à connaître leur implication et l’avancement de leur réflexion dans le domaine du tourisme des jeunes handicapés et des familles ayant un enfant handicapé, et à évaluer leur investissement possible dans ce domaine. Ces informations peuvent être recueillies par questionnaire ou par entretien auprès de quelques responsables de tours-opérateurs.

 

En décrivant les positions des principaux intervenants du domaine, cette étude permettra de dresser un bilan de l’existant et des attentes des jeunes handicapés et de dégager les axes prioritaires pour développer et améliorer le tourisme de ces jeunes handicapés et celui de leurs familles.

 

PHASE 2 - PROPOSITION D’UN VOYAGE POUR 100 HANDICAPES EN SEJOUR A L’ETRANGER

 

Sur la base des recommandations de l’étude, AIDÉTOUS se propose d’organiser un premier voyage. L’organisation et la réalisation de ce voyage se fixera 5 objectifs :

  • Proposer un séjour à des jeunes handicapés en respectant leurs envies et rêves de voyage.
  • Démontrer la possible reconduction et extension d’une telle opération.
  • Recenser et évaluer les obstacles rencontrés lors du voyage afin d’en tirer les enseignements.
  • Proposer des recommandations à l’attention des voyagistes.
  • Mettre à disposition des personnes handicapées, des familles et des associations les informations utiles issues de l’étude et du voyage.

Ce voyage ne sera pas offert, puisqu’il ne s’agit pas d'action sociale pour des populations insolvables.

AIDÉTOUS fera de nouveau appel à EVAL pour la 2ème phase du projet afin de réaliser l’évaluation de ce voyage

 

REFERENCES EVAL


EVAL intervient dans les domaines de :

  • l’évaluation du médicament et des technologies médicales,
  • l’évaluation des pratiques médico-sociales et des programmes de santé,
  • l’élaboration d’outils de pilotage pour l’évaluation et la planification,
  • l’épidémiologie, les risques professionnels et l’environnement.
  • EVAL est constituée d’une équipe multidisciplinaire composée de médecins, de spécialistes en épidémiologie et en santé publique et de statisticiens.


EVAL possède une large expérience :

  • des études auprès de populations particulières : myopathes, personnes âgées, toxicomanes, enfants, patients atteints de la maladie d’Alzheimer, sidéens… Les objectifs de ces études peuvent être très différents : évaluation de la qualité de vie de certains malades, évaluation de la satisfaction des usagers dans un hôpital donné et de l’information qu’ils ont reçue, mise en place d’observatoires du traitement de certaines pathologies par certains spécialistes, évaluation d’un traitement de substitution par le suivi épidémiologique d’une cohorte de toxicomanes traités…
  • dans l’approche des problèmes de santé dans la population : évaluation des bénéfices de la pratique sportive pour la santé individuelle et la santé collective, collaboration sur le Baromètre-Santé, évaluation de l’état orthopédique de la population française…

 

Quelques références d’EVAL

  • Évaluation du projet de maison d'accueil médicalisée destinée aux malades du Sida, Direction Générale de la Santé / Association Loginter. 1993.
  • Enquête Sport et Santé sur les bénéfices de la pratique sportive sur la santé individuelle, la santé collective, la vie sociale, Clinique du Sport, Ministère de la Défense, Ministère de la Jeunesse et des Sports. 1994.
  • Évaluation des conditions et de la qualité de vie des patients atteints d'une dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne et traités par une ventilation mécanique à domicile, Hôpital Raymond Poincaré. 1996.
  • Analyse des besoins en prestations extra-hospitalières des personnes affectées par le VIH dans la région Nord-Pas-de-Calais, DDASS Nord Pas de Calais. 1996.
    Étude pharmaco-épidémiologique de suivi de l'utilisation de subutex® en médecine de ville, Schering Plough. 1996.
  • Enquête nationale sur les besoins de formation concernant la prise en charge de la douleur de l'enfant, Direction Générale de la Santé (DGS). 1997.
  • Dépistage de la consommation de drogue chez les 15-25 ans, en clientèle de médecine de ville, Fondation de l'Avenir et Fondation Rhône Poulenc. 1997.
  • Évolution de la prise en charge des toxicomanes - Enquête auprès des médecins généralistes en 1998 et comparaison 92-95-98, Office Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT). 1997.
    Observatoire du traitement médical de la maladie d'Alzheimer par les neurologues libéraux, EISAI & Pfizer. 1997.
  • Collaboration EVAL-CFES sur le baromètre santé, CFES. 1998.
  • Étude de satisfaction des usagers de l'Hôpital Esquirol (psychiatrie, maternité), Hôpital Esquirol. 1998.
  • Etude d'évaluation de l'état orthopédique de la population française, SOFCOT. 1998.